Les bienfaits des gestes d'amour
L'été dernier, lors de notre virée à Trois-Rivières, nous avons rencontré un camelot de La Galère et l'avons encouragé en achetant un journal et en discutant un peu avec lui. Il semblerait qu'il y ait un gros marché pour la presse écrite à Trois-Rivières puisque pas très loin de là, nous avons rencontré un autre camelot du même journal... Cette fois-ci nous n'avons pas acheté de journal mais nous avons quand-même pris un instant pour discuter avec le camelot.
Alain Villeneuve.
Sans se plaindre, simplement en faisant un bref survol de comment il a déniché cet emploi, Alain m'a rappelé la chance que j'ai et que "la vie c'est court, mais c'est long des ti-bouttes..." #Dédé
Et comme toute est dans toute, Geneviève et moi étions à Trois-Rivières pour assister au spectacle "Joyeux Calvaire" du Cirque du Soleil. Comme plusieurs de ses collègues, bien que sa vie ait pu ressembler par moment à un Joyeux Calvaire, Alain a décidé de continuer d'essayer...
Parce que vous le savez: "La meilleure façon de ne pas réussir c'est d'arrêter d'essayer."
Pourquoi je vous parle d'Alain aujourd'hui?
C'est à cause du bon Docteur Arruda... Comme je ne suis pas un passionné de cuisine, je n'ai pas fait de #TartelettesPortugaises mais j'ai quand-même suivi ses conseils et je vous invite à le faire aussi.
J'ai pris le temps de faire des choses que j'aime et je vous le dis, ça fait du bien. J'ai joué de la guitare presque à tous les jours, j'ai continué la cabane dans les arbres avec les enfants, j'ai joué aux échecs avec mon plus jeune et toujours selon les recommandations du doc, j'ai repris des dossiers laissés en plan à cause de la vitesse à laquelle va "La Vie Normale".
Donc, ce qu'Alain avait que le premier camelot rencontré n'avait pas, c'est une page et demi de texte. Ces pages contenaient un texte qu'il avait écrit pour son journal qui refusa de le publier.
Il décida donc de l'imprimer lui-même et de le distribuer à ses clients. Certain verront dans ce geste de l'insubordination, d'autres de l'entêtement. Moi je vois de la confiance en soi, de la fierté et quand vous l'aurez lu, vous verrez que ce geste est rempli d'amour... Tsé, l'affaire qu'on oublie de se dire quand on "vit" à la vitesse de la "vie normale".
Bref, quand je l'ai lu, je lui ai tout de suite demandé si je pouvais le publier, moi, son texte.
Et je m'étais promis de le faire. Maintenant qu'on a ralenti un peu, je le fais et il semble que le contexte actuel est idéal parce que, beaucoup de choses que j'entends ces jours-ci, se retrouvent dans ce texte.
Le voici:Merci Alain de continuer d'essayer et surtout d'être qui tu es.
Bien content que tu aies croisé mon chemin.
Tu m'inspires.
Maxime Leclerc